À un certain moment, Donovan estimait que son épouse avait besoin d'un fauteuil roulant pour sa propre sécurité, mais elle n'y était pas prête.
Transcription
La sclérose en plaques a été diagnostiquée vers 1981 et en 1988 elle a dû quitter son travail. Celui-ci était beaucoup trop stressant, ça l’aurait été pour n’importe qui. Ce stress exacerbait la sclérose en plaques et probablement que la maladie s’est développée plus rapidement qu’elle n’aurait dû. Alors elle a dû quitter son travail en 1988 et j’ai pris ma retraite en 1990. Nous avons quitté [ville en Alberta] pour la côte en 1990. Nous avons fait construire une maison sur une île, qui est une des îles […]. Je ne sais pas si vous connaissez la géographie de la région. Nous y avons vécu pendant 8 ans et, en 1994, sa maladie a progressé au point où elle a dû commencer à utiliser un fauteuil roulant. Elle pouvait encore faire les transferts de son fauteuil roulant aux chaises, etc., mais comme elle avait peur de tomber elle a dû commencer à utiliser un fauteuil roulant. Alors en ce sens, j’ai commencé à être un proche aidant en 1994.
Non, voyez-vous ceci a été un processus graduel pour moi, à partir du premier jour avant 1994, parce que nous savions qu’elle l’avait. Mais jusqu’en 1994, elle était capable de faire des choses. Elle pouvait marcher, elle pouvait faire la cuisine, elle pouvait fonctionner. Mais lorsque c’est devenu au point d’utiliser un fauteuil roulant parce que son équilibre était instable – son équilibre est devenue très instable et j’avais très peur qu’elle tombe et se frappe la tête sur quelque chose – j’ai dû alors la convaincre d’utiliser un fauteuil roulant. Vous ne pouvez poussez les gens à utiliser un fauteuil roulant avant qu’ils ne soient prêts. Ils doivent être prêts « ici en haut », sur le plan émotionnel, à accepter qu’ils sont rendus là; que c’est rendu là.
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- L’évolution des soins au fil du temps – DonovanÀ un certain moment, Donovan estimait que son épouse avait besoin d'un fauteuil roulant pour sa propre sécurité, mais elle n'y était pas prête.
- L’avenir et la prestation de soins – DonovanDonovan ne voit pas un avenir prometteur et a parfois des pensées suicidaires pour échapper à sa situation de proche aidant.
- Ressources – DonovanDonovan n'avait rien en commun avec les personnes du groupe d'entraide et il a cessé d'y participer.
- Hopitaux et établissements de soins – DonovanDonovan et son épouse ont considéré toutes sortes d'options, incluant un établissement de soins. À la fin, ils ont opté pour demeurer à la maison avec des aides familiales résidantes.
- Soins à domicile et aides familiaux résidants – DonovanBien que Donovan fut un superviseur expérimenté dans sa vie professionnelle, il trouve difficile de superviser les deux aides familiales résidantes.
- Impact financier – DonovanGrâce au programme CSIL en CB, l'épouse de Donovan peut continuer de demeurer à la maison avec des aides familiales résidantes.
- Les difficultés de prendre soin de soi – DonovanMême s'il ressent le besoin de socialiser, Donovan peut difficilement trouver du temps.
- Conseils aux autres proches aidants – Donovan Bien qu'il reçoit les mêmes conseils depuis des années, Donovan a encore de la difficulté à prendre soin de lui-même.